🎨🐟 Un poisson… qui colle à l’art 🐟🎨
Petite note (semi-)sérieuse à l’attention des amateurs d’art, de science et de traditions oubliées.
En ce 1er avril, le moment serait bien choisi pour vous annoncer que les conservateurs-restaurateurs remplacent désormais leurs solvants par du fumet de poisson ou que la dernière école de restauration milanaise propose une spécialisation en "gastronomie des œuvres d’art".
Mais rassurez-vous : s’il est question de poisson aujourd’hui, c’est bien dans les règles de l’art.
💼 La colle d’esturgeon, un trésor discret de l’atelier de restauration
Peu connue du grand public, la colle de poisson – et plus précisément la colle d’esturgeon, extraite de sa vessie natatoire – est pourtant une précieuse alliée dans la conservation-restauration des œuvres anciennes. Appréciée pour sa transparence, sa souplesse et sa grande réversibilité, elle est notamment utilisée pour la consolidation des peintures fragilisées, la pose de doublages de sécurité, ou encore l’intervention sur des supports sensibles comme le parchemin ou le papier.
Une matière noble pour des gestes subtils : elle demande patience, précision, et un savoir-faire transmis avec soin. Elle incarne à merveille ce que le métier de restaurateur peut offrir de plus raffiné – à la frontière entre tradition artisanale et science de la matière.
🐟 Alors, poisson d’avril ou vérité oubliée ?
Aujourd’hui, en clin d’œil à la tradition, nous aurions pu inventer mille anecdotes marines... Mais celle-ci est bien réelle. Et si elle fait sourire, c’est sans doute parce qu’elle nous rappelle que derrière chaque œuvre se cache souvent un petit secret d’atelier, où l’on croise parfois – qui l’eût cru – un esturgeon.
Avec toutes nos pensées aux passionnés d’art et aux curieux des coulisses du patrimoine.
Et bien sûr : joyeux 1er avril !
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